Le burn out parental touche de plus en plus de parents. Pourtant, ce trouble psychologique reste méconnu, voire tabou, et est peu souvent diagnostiqué en tant que tel. Une étude s’est intéressée à la question. Réalisée en Belgique par l’UCLouvain, elle montre que de nombreux mères et pères en souffrent, mais qu’il existe des solutions. Burn out parental : de nombreux parents sont touchés En Belgique, 5 à 8% des parents seraient actuellement en situation de burn out parental, soit entre 150 000 et 200 000 personnes. Ce stress parental chronique concerne plus les mamans, mais les papas aussi sont touchés. Ainsi, les chercheurs estiment que, parmi ceux qui en souffrent, il y a environ deux tiers de femmes, et un tiers d’hommes. Burn out parental : des solutions existent L’étude de l’UCLouvain montre que si le diagnostic du burn out parental tarde souvent et que le traitement proposé ne convient, il existe malgré tout, et heureusement, des solutions. La bonne nouvelle, c’est que les chercheuses ont découvert que, une fois que le parent a identifié sa souffrance, il peut se rétablir rapidement. « En deux mois, il y a des moyens pour s’en sortir, alors que des gens ont failli en mourir ou qu’ils sont enfoncés là-dedans depuis deux ans. Il faut se soigner, pour soi et ses enfants, et ça fonctionne », explique Moïra Mikolajczak.